Aller au contenu principal

Chirurgie articulaire conservatrice

Vous cherchez un spécialiste expérimenté dans le domaine médical des Chirurgie articulaire conservatrice? Chez PRIMO MEDICO, vous trouverez exclusivement des spécialistes, des cliniques et des centres dans votre domaine en Allemagne, en Autriche et en Suisse.

TROUVER UN SPÉCIALISTE

Spécialistes en Chirurgie articulaire conservatrice

Informations sur le domaine Chirurgie articulaire conservatrice

Les douleurs articulaires font partie des maladies les plus fréquentes dans notre société. Si elles augmentent et représentent une charge croissante dans la vie quotidienne, il convient de consulter un spécialiste. Si une option de traitement chirurgical est envisagée, la question se pose généralement de savoir s'il faut remplacer l'articulation ou la conserver.

La possibilité de remplacer une articulation par un implant artificiel, ce que l'on appelle médicalement l'endoprothèse, s'est considérablement développée au cours des dernières décennies. Elle peut aider les patients qui souffrent de douleurs permanentes en raison d'une maladie articulaire avancée à retrouver une qualité de vie.

Bien que les prothèses offrent de plus en plus de fonctionnalités, elles n'atteignent pas la qualité de l'articulation d'origine. De plus, elles comportent toujours un risque de descellement ou d'inflammation de la prothèse.

Dans de nombreux cas, la chirurgie de conservation de l'articulation offre une alternative au remplacement de l'articulation ou permet peut-être même de le retarder de plusieurs années ou décennies.

Objectifs d'une opération de préservation des articulations

Au fil des années, la chirurgie conservatrice a développé des méthodes de plus en plus efficaces pour traiter les lésions articulaires à un stade précoce. Une lésion articulaire existante est ainsi empêchée de progresser et une prothèse articulaire n'est éventuellement plus nécessaire. L'objectif premier devrait donc toujours être la préservation totale de l'articulation.

Bien que l'objectif soit bien entendu d'éviter durablement le remplacement de l'articulation, même une opération de préservation de l'articulation ne peut pas, dans certains cas, l'empêcher complètement. Dans ce cas, on a surtout recours à des méthodes qui ont pour but de retarder le plus longtemps possible l'installation d'une prothèse.

Maladies articulaires pouvant être opérées en préservant les articulations

La chirurgie de conservation des articulations peut être appliquée à différentes formes de maladies articulaires et devrait être envisagée comme une alternative possible à la prothèse avant toute opération sur une articulation.

Arthrose et lésions du cartilage

L'arthrose est un symptôme très répandu qui décrit la modification dégénérative d'une articulation. La masse cartilagineuse diminue notamment et l'articulation subit une transformation. Des opérations visant à préserver l'articulation peuvent être réalisées lorsqu'il existe une lésion du cartilage ne dépassant pas une certaine ampleur. La maladie est divisée en différents stades en fonction de sa gravité. Ainsi, les opérations de l'arthrose peuvent être effectuées en conservant l'articulation en cas de stade I-II.

Lésions des ligaments et des tendons

La chirurgie de conservation des articulations constitue une option de traitement fréquente en cas de ligaments et de tendons endommagés. Cela peut par exemple être une mesure judicieuse après un accident de sport. Les structures concernées peuvent par exemple être suturées ou remplacées. De même, les structures ligamentaires et les tendons endommagés qui se sont déchirés après un accident de sport peuvent être soit suturés soit remplacés dans le cadre de la traumatologie sportive.

Rhumatismes

Les maladies rhumatismales sont diverses, mais touchent dans la plupart des cas les articulations. Elles entraînent souvent des inflammations articulaires ou des dépôts qui peuvent être éliminés ou améliorés à l'aide de la chirurgie de préservation des articulations.

Chirurgie du genou

Différentes maladies de l'articulation du genou, comme l'arthrose du genou ou les lésions du ménisque, peuvent constituer une indication pour une intervention chirurgicale. Dans ce cas, les méthodes de chirurgie de conservation de l'articulation peuvent améliorer la stabilité de l'articulation sans nécessiter l'utilisation d'une prothèse.

Si les jambes ne se tiennent pas dans un axe droit, mais s'écartent vers l'intérieur pour former ce que l'on appelle une jambe en X ou vers l'extérieur pour former ce que l'on appelle une jambe en O, cela peut affecter non seulement l'articulation du genou, mais aussi celle de la hanche, de la cheville ou des pieds. Dans certains cas, une opération peut donc s'avérer nécessaire. Celle-ci se fait, si possible, en conservant l'articulation.

Chirurgie de l'épaule

L'articulation de l'épaule, qui est une articulation purement musculaire avec une très grande amplitude de mouvement, peut être affectée par différentes lésions articulaires. Des maladies telles qu'un rétrécissement sous l'os de l'acromion, appelé impingement syndrome, ou des luxations récurrentes de l'articulation peuvent alors être traitées dans le cadre de la chirurgie de conservation de l'articulation.

Orthopédie des tumeurs

Dans le cadre de l'orthopédie des tumeurs, on traite différentes tumeurs bénignes et malignes des os ou des parties molles. Pour enlever ces tumeurs, on a souvent recours à des méthodes de conservation des articulations.

Méthodes de la chirurgie conservatrice des articulations

Chaque thérapie débute toujours par un diagnostic détaillé. L'orthopédiste commence par un entretien médecin-patient au cours duquel il s'enquiert des douleurs, de leur nature et de leur durée. Vient ensuite l'examen physique, au cours duquel il évalue non seulement l'aspect et la forme, mais aussi l'amplitude des mouvements des articulations.

Des procédés d'imagerie supplémentaires tels qu'une radiographie, une IRM ou une échographie complètent le diagnostic, de sorte que le spécialiste puisse se faire une idée précise de la situation actuelle des articulations.
L'orthopédiste peut alors établir un plan de traitement individuel et mettre en place la thérapie optimale.

Dans la mesure du possible, la chirurgie de conservation des articulations est réalisée de manière peu invasive. Cela se fait à l'aide de l'arthroscopie (examen des articulations). Une caméra et des instruments spéciaux peuvent ainsi être introduits dans l'articulation par de toutes petites incisions cutanées. L'orthopédiste suit son intervention sur un écran. L'alternative est l'opération ouverte sans arthroscope, souvent utilisée pour des interventions plus importantes.

Pour remédier à une lésion du cartilage dans le cadre d'une arthrose, par exemple, ces méthodes permettent de lisser les surfaces cartilagineuses rugueuses ou d'utiliser des greffes de cartilage en cas de défauts. Même les zones osseuses mortes, situées directement sous le cartilage, peuvent être reconstruites sans intervention majeure.

L'orthopédiste peut enlever par arthroscopie la muqueuse articulaire enflammée qui se manifeste par exemple dans le cadre de maladies rhumatismales. De même, les tendons déchirés peuvent être suturés ou remplacés par des tendons musculaires sains produits par l'organisme. Ces méthodes sont surtout utilisées pour l'articulation du genou et de l'épaule.

En cas de déviation de l'axe du membre inférieur, une ostéotomie de repositionnement peut être utile dans certains cas. Cette opération consiste à modifier l'inclinaison de l'os au niveau de l'articulation afin que l'articulation du genou retrouve un axe physiologique avec l'articulation de la hanche et de la cheville. La charge est ainsi redirigée vers d'autres zones de cartilage et d'os sains.

La chirurgie de conservation des articulations s'applique à de multiples maladies articulaires et peut, dans de nombreux cas, remplacer l'arthroplastie ou du moins la retarder. Dans le cadre d'une consultation détaillée, le médecin et le patient doivent toujours décider ensemble de l'option thérapeutique la plus judicieuse afin d'obtenir un résultat optimal.