SNRI - spécialistes en imagerie médicale et en traitement guidé par imagerie à Zurich

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L'Institut suisse de neuroradiologie (SNRI) de Zurich est spécialisé dans le diagnostic et le traitement des maladies neurovasculaires congénitales ou acquises. Celles-ci comprennent les maladies du système vasculaire du cerveau et de la moelle épinière, y compris, par exemple, les anévrismes intracrâniens, les malformations artérioveineuses, les acouphènes synchrones et les hémorragies cérébrales ou les conséquences des accidents vasculaires cérébraux.

Ce nouveau centre est dirigé par le Prof. Dr méd. Isabel Wanke et le Prof. Dr méd. Daniel Rüfenacht, tous deux spécialistes en neuroradiologie. L'Institut suisse de neuroradiologie (SNRI) dispose d'un équipement technique moderne pour un diagnostic optimal et des prises en charge efficaces ;  il propose un accompagnement compétent et des soins personnalisés à tous les patients selon les directives internationales en vigueur. Les Prof. Wanke et le Prof. Rüfenacht se tiennent également à votre disposition si vous souhaitez un deuxième avis.

Un service de soins compétent pour la prise en charge des maladies neurovasculaires à l'Institut suisse de neuroradiologie (SNRI) de Zurich

Les maladies neurovasculaires sont souvent des pathologies complexes qui nécessitent un haut niveau d'expertise de la part des médecins traitants, tant en termes de diagnostic que de thérapie. L'institut dispose des équipements et techniques de traitement d'images les plus modernes dans le domaine de la radiologie interventionnelle et diagnostique.

Anévrismes intracrâniens

Les anévrismes sont des vasodilatations pathologiques qui représentent un point faible des artères cérébrales et se retrouvent souvent au niveau des ramifications des vaisseaux sanguins. Soumise à une augmentation de la pression artérielle, leur paroi peut se dilater ou se déchirer (rupture). Environ 2 à 3 pour cent de l'ensemble de la population adulte sont affectés par des anévrismes. Sur 3000 patients atteints d'anévrisme, environ 10 souffrent d'une hémorragie cérébrale dangereuse. Si un anévrisme est suspecté, il est alors important d'évaluer le plus tôt possible le risque de rupture et, si nécessaire, de le traiter adéquatement.

L'opération appelée «enroulement de l'anévrisme» consiste à pousser de minuscules spires métalliques recouvertes de platine (bobines) par l'artère inguinale jusqu'à l'anévrisme à l'aide d'un cathéter pour les mettre en place dans le sac anévrismal. Elles empêchent ainsi le sang de continuer à s'écouler dans l'anévrisme. La thrombose qui se forme au niveau du sang résiduel dans le sac, écarte tout risque d'hémorragie.

Malformations artério-veineuses (malformation AV)

Une malformation vasculaire du système nerveux central s'accompagne d'une prolifération pathologique des vaisseaux qui se trouvent dans la tête ou dans le canal rachidien et ne participent pas à l'irrigation des tissus. Les symptômes possibles en sont entre autres des maux de tête, des migraines ou des crises d'épilepsie. Les malformations vasculaires peuvent entraîner des ruptures (déchirures) avec des hémorragies dans différentes zones du système nerveux central.

D'autres complications peuvent apparaître, comme par exemple une perte de la fonction cérébrale telle qu'un accident vasculaire cérébral ou une paralysie, en cas de perturbations de la circulation cérébrale normale. La détection d'une malformation artério-veineuse s'effectue généralement grâce à un examen IRM (tomographie par résonance magnétique). Il existe trois options de traitement pour soigner des malformations artério-veineuses, elles peuvent être utilisées seules ou en combinaison :

La technique de l'embolisation endovasculaire permet de bloquer le flux sanguin en collant ensemble les extrémités inutilisables des vaisseaux à l'aide d'un cathéter et d'une colle tissulaire. Les nids vasculaires plus importants peuvent ensuite être retirés à l'aide d'une opération neurochirurgicale. Le traitement par rayons (radiothérapie) est une alternative possible pour détruire les vaisseaux sanguins superflus.

Lésions cérébrales hémorragiques ou ischémiques (AVC)

Un accident vasculaire cérébral survient lorsque des zones du cerveau ne sont pas suffisamment oxygénées. Il peut être causé par une crise cardiaque ou une hémorragie cérébrale. Il existe deux types d'AVC : ischémique et hémorragique. Les accidents vasculaires cérébraux ischémiques sont beaucoup plus fréquents et sont causés par une occlusion des vaisseaux sanguins dans le cerveau.

Un accident vasculaire cérébral hémorragique est causé par un vaisseau qui éclate et saigne dans le cerveau. Les vaisseaux sanguins sont examinés et visualisés par angioscanner. Lors d'un AVC ischémique, il est important de rouvrir le vaisseau sanguin bouché le plus rapidement possible afin d'éviter des lésions cérébrales définitives et des séquelles à long terme.

Il est possible de traiter cet AVC à l'aide de médicaments ou de poser un stent (petit tube métallique inséré dans les vaisseaux sanguins pour les maintenir ouverts), qui est poussé à travers un cathéter dans le vaisseau rétréci. Le stent s'enroule autour du thrombus et est ensuite retiré. Si vous avez un AVC hémorragique, les médecins doivent d'abord arrêter le saignement. Cela se fait généralement au moyen d'une opération neurochirurgicale, le sang est retiré et la déchirure du vaisseau sanguin est suturée.

Acouphène pulsatile

Un acouphène pulsatile (synchrone du pouls) décrit un sifflement ou un murmure perçu dans l'oreille, qui n'est pas régulier mais suit un certain rythme en phase avec le pouls. En raison des causes très diverses de cette forme d'acouphène, il est nécessaire d'utiliser de manière très ciblée les techniques radiologiques est nécessaire pour obtenir un diagnostic clair.

L'Institut suisse de neuroradiologie (SNRI), dirigé par les professeurs Wanke et Rüfenacht, dispose des méthodes les plus modernes pour diagnostiquer et traiter avec succès les patients atteints d'acouphènes pulsatiles. Une fistule est une cause possible des acouphènes pulsatiles, c'est un court-circuit pathologique dans le cerveau entre une artère et une veine. Cette connexion indésirable peut être collée et coupée au moyen d'un microcathéter. Cette intervention évite non seulement le risque d'hémorragie cérébrale, mais élimine également ce murmure gênant dans l'oreille.

De plus amples informations sont disponibles sur le site Internet de l'Institut suisse de neuroradiologie.